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Chapitre 4

CHAPITRE 4

TESSA

Je fixais le sol, incapable de le regarder.

Je devrais vraiment apprendre à contrôler ma langue si je ne veux pas perdre ce travail.

J'attendais qu'il parle, mais il ne disait rien... le silence me rendait de plus en plus mal à l'aise.

Je levai lentement les yeux et nos regards se croisèrent.

Il me fixait, mais je ne pouvais pas lire son expression faciale.

Puis, je vis Declan sortir son portefeuille et en extraire quelques billets.

Il posa l'argent sur la table.

"Mademoiselle Beckett, je pensais vraiment ne plus jamais vous revoir et, honnêtement, je ne le voulais pas. Mais maintenant que je vous vois... je pense qu'il est nécessaire de vous faire comprendre qu'à part être PDG, je n'ai pas d'autres emplois secondaires, alors reprenez vos 200 dollars."

Je déglutis.

Je n'arrive pas à croire qu'il m'a appelée dans son bureau pour clarifier qu'il n'était pas un prostitué.

"Je comprends." dis-je avec un sourire innocent.

Je soupirai, extrêmement soulagée.

Alors, il faut juste oublier le passé.

Cette nuit n'a pas eu lieu et nous pouvons...

Avant que je puisse terminer mes pensées... je le vis jeter un billet de cent dollars sur la table.

Je le regardai, confuse.

"Ces cent dollars sont votre récompense pour la nuit dernière. Ce n'était pas très bon, vous voyez. Ça ne vaut que ça." lâcha-t-il, sarcastiquement.

Je mordis ma lèvre inférieure de colère.

Je ne vaux que cent dollars?!

Tellement humiliant.

Mes poings se serrèrent et j'essayai de contrôler ma colère.

Je me rappelai à quel point j'avais besoin de ce travail.

Alors, je forçai un sourire et ramassai les 300 dollars.

"Si c'est tout, monsieur, je voudrais retourner travailler." Avec cela, je quittai son bureau.


Dès que je retournai à mon bureau, Audrey vint me voir.

"Allez, ma belle... pourquoi a-t-il demandé à te voir? Qu'a-t-il dit? Raconte-moi tout." demanda-t-elle presque en même temps.

Je soupirai et répondis : "Pour me dire qu'il n'était pas un prostitué."

"Et?" Elle insista.

Je clignai des yeux... il est hors de question que je lui dise qu'il m'a fait passer pour la prostituée à la place.

Elle se moquerait de moi.

Alors, je haussai les épaules.

"Quoi? Tu ne peux pas dire que c'est tout ce dont vous avez parlé."

"C'était tout. Qu'est-ce que tu attendais?" demandai-je.

Audrey rigola. "Je pensais, tu sais... eh bien, qu'il pourrait être tombé amoureux de toi la nuit dernière et que vous commenciez une belle et romantique relation."

Instantanément, je grimaçai. "Enlève cette idée de ta tête. Je ne suis pas intéressée."

Elle rit. "Tu plaisantes, n'est-ce pas? Tu sais combien de femmes tueraient pour passer une nuit avec un homme comme lui? Toutes les employées ici sont folles de lui."

Elle sortit son téléphone portable et me montra une photo de Declan qui avait été postée par certaines employées de l'entreprise.

Je roulai des yeux. "Oh, s'il te plaît."

"Honnêtement... dis-moi... comment ça fait de coucher avec lui?"

Comment ça fait?

Je ne sais même pas parce que je ne me souviens pas clairement.

Je sais que j'étais très tendre ce matin.

Je me souviens de quelques bribes de lui, en train de me pénétrer.

Ah... je ne me saoulerai plus jamais.

Pour sauver la face, je répondis. "Ce n'était pas si impressionnant. Si tu veux vraiment savoir comment ça fait... tu pourrais essayer de coucher avec lui si tu veux."

"J'aimerais bien." Elle soupira et retourna à son bureau.

Au fond de moi... j'aimerais pouvoir me souvenir de tout ce qui s'est passé la nuit dernière... chaque petit détail.

Je veux dire... pour être honnête... cet homme est sexy... tellement beau...

Il pourrait vraiment être doué avec son membre...

M'a-t-il vraiment fait ça si bien alors?

C'est tellement dommage qu'il n'y ait aucune chance pour moi de le savoir.

C'est mon patron maintenant.

Et je ne franchirai pas la ligne, donc il ne pourra jamais y avoir de connexion entre nous.

Mon téléphone sonna, interrompant mes pensées.

C'était ma mère...

Je suis presque sûre qu'elle allait me pousser à assister à la fête de l'oncle Wilson ce soir.

Je me couvris le visage avec les mains, essayant de me préparer pour la soirée, car ça allait être une longue nuit.

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