




L'argument
Chapitre 1
Nous sommes arrivés à la meute du Corbeau Solitaire à 3 heures du matin. J'avais déjà déposé Sharon au manoir de PÚre avant que le carrosse ne se dirige directement vers... J'ai failli lever les yeux au ciel en voyant le manoir de Reginald.
"Nous sommes arrivés au manoir, Luna Novalie," annonça Basil en ouvrant la porte du carrosse. "Beta Marius a vu le carrosse avant que nous n'entrions dans la porte de la meute," ajouta-t-il alors que je descendais. "Il était à la tour de guet."
En ricanant, j'ai attrapé la chaßne reliée au collier de Frederick avant de la tirer brusquement, lui arrachant un gémissement de douleur. J'ai ignoré sa souffrance et me suis tournée vers Basil. "Alors c'est une bonne chose qu'il voie que sa Luna est arrivée." J'ai tapoté sa joue avant de lancer un regard froid à Frederick. "Descends ou veux-tu que ton joli visage frotte le sol?" ai-je demandé d'un ton hostile.
Frederick m'a regardée, surpris par mes paroles. "Oui, ma déesse," a-t-il dit de sa voix grave et rauque. J'ai souri à la façon dont il m'a appelée. Le carrosse a tremblé lorsqu'il est descendu.
Je devais lever les yeux vers lui et il devait baisser les siens pour que nos regards se croisent. Mon cĆur a fait un bond et ma louve s'est agitĂ©e sous l'intensitĂ© de son regard. Pour chasser cette sensation chatouilleuse de mon cĆur, j'ai tirĂ© sur la chaĂźne pour que nos yeux soient Ă la mĂȘme hauteur et j'ai serrĂ© sa mĂąchoire fermement.
"Ne regarde pas les yeux de ta déesse. Tu n'aimerais pas la punition que je te réserverai là -bas," ai-je dit d'un ton doux mais menaçant avant de baisser son regard vers son pantalon et de revenir à ses... yeux olive.
Il a baissĂ© les yeux et a hochĂ© la tĂȘte. "O-Oui..." J'ai senti qu'il frissonnait sous cette menace.
"Bon garçon," ai-je dit en caressant ses cheveux. Cela l'a raidi et il m'a regardĂ©e, les yeux Ă©carquillĂ©s. "Va te reposer, Basil. Je m'occupe de la suite," ai-je dit en obligeant Frederick Ă baisser encore plus la tĂȘte en enfonçant ma main Ă l'arriĂšre de sa tĂȘte.
"Mais qu'en est-il de l'Alpha Reginald?" a demandé Basil, inquiet.
"Je peux gérer. Tu sais que je peux toujours gérer ce salaud." J'ai roulé des yeux. J'ai ignoré Basil et suis entrée dans le manoir, pour découvrir qu'il était verrouillé de l'intérieur. J'ai ri sarcastiquement. "Il a vraiment verrouillé les portes, hein..." J'ai retourné le paillasson et l'ai retourné. "Génial," me suis-je exclamée, en souriant en voyant la clé de la porte d'entrée. Quel imbécile, ce Reginald. Je me suis tournée vers Frederick et ai haussé un sourcil. "Prends cette clé," lui ai-je ordonné.
Il a regardé la clé, hésitant avant de croiser mon regard. Il y avait de la supplication dans ses yeux. Mais je ne suis pas une maßtresse clémente avec mon esclave. Avec ma patience mince, j'ai agrippé ses cheveux et les ai tirés fermement par la racine.
"M-Ma déesse..." Il a gémi sous mon toucher.
"Huh..." J'ai rapprochĂ© mon visage du sien. Il rougissait maintenant. Un homme grand rougissait sous mon toucher. "N'es-tu pas un masochiste?" J'ai penchĂ© la tĂȘte en voyant sa poitrine se soulever et s'abaisser. Ses yeux passaient de brillants Ă vides. On aurait dit que son loup essayait de le contrĂŽler. En ricanant, j'ai appuyĂ© sa tĂȘte vers le bas et ai posĂ© mon pied sur son oreille. "Je dĂ©teste me rĂ©pĂ©ter, alors fais ce que je dis." J'ai pressĂ© le talon sur sa joue, le faisant gĂ©mir de plaisir avant qu'il ne prenne lentement la clĂ© du sol. Je l'ai laissĂ© se relever et me remettre la clĂ©.
Lorsque je suis entrée, toutes les lumiÚres étaient déjà éteintes. Mais heureusement, la lune me bénissait en m'offrant la lumiÚre dont j'avais besoin. J'ai attrapé le col de Frederick à l'étage et me suis tournée vers le couloir pour aller à ma chambre.
Depuis que j'ai épousé Reginald, je lui ai déjà dit que je ne dormirais pas à ses cÎtés à moins d'avoir ma propre chambre, ce qu'il a immédiatement accordé. Il détestait quand je me plaignais comme un enfant gùté.
Je suis allĂ©e voir la chambre de Reginald et j'ai fait du bruit en secouant la chaĂźne attachĂ©e au collier de mon esclave. Je devais m'assurer s'il Ă©tait lĂ ou non. S'il n'Ă©tait pas lĂ , peut-ĂȘtre faisait-il une ronde autour de la meute ce soir.
Juste avant de pouvoir tourner la poignée de ma chambre, une lumiÚre provenant d'une bougie s'est allumée derriÚre moi.
"Eh bien, eh bien. Regardez qui est arrivé..."
Je me suis arrĂȘtĂ©e, souriant avant de jeter un coup d'Ćil Ă Frederick dont les yeux Ă©taient fixĂ©s sur... "Reginald..." Je me suis retournĂ©e avec une fausse surprise. "Quelle surprise." J'ai souri doucement en voyant ce fils de pute.
Le visage de Reginald s'est assombri lorsque ses yeux se sont posés sur mon nouvel esclave. "Tu oses vraiment amener un autre esclave dans ma maison? Encore une fois !" Il a élevé la voix et utilisé son ton d'Alpha contre moi. "Tu n'apportes que la honte à la Maison de Westervelt et toujours du désastre en mon nom !"
J'ai plissé les yeux vers lui. "Oh, vraiment ?" J'ai avancé et relùché la chaßne de ma main. "Alors, pourquoi ne demandes-tu pas le divorce, espÚce de vaurien ? Plus je reste ici dans ce mariage et dans cette meute, plus je ruine ton nom. Je me fiche de me ternir en étant la Vicomtesse d'Erast. Qui se soucie du statut noble ? Oh, bien sûr, c'est toi qui t'en soucies," ai-je dit moqueusement. "C'est pourquoi j'adore le ternir, Reginald."
Il a grogné dangereusement. "Surveille ton ton, Novalie. Souviens-toi que tu es dans mon manoir. Mes rÚgles s'appliquent ici," a-t-il averti.
"C'est mignon." J'ai souri. "C'est notre manoir maintenant, Reginald. Tu as mis mon nom dans le titre de ton manoir aprÚs notre mariage, tu te souviens ? Quelle action stupide tu as faite. Tu as dû déjà l'oublier." J'ai croisé les bras. "Il semble que tu vieillisses maintenant. Tu as tendance à oublier les choses ici. Souviens-toi que mes rÚgles s'appliquent aussi ici."
Reginald a serrĂ© les poings. "Tu es vraiment une femme tĂȘtue. Je ne peux plus te contrĂŽler !"
"Je ne me soumets pas à un homme, mon vieux. Grave toujours ces mots dans ton petit cerveau." J'ai avancé et caressé son visage avant de tapoter sa joue à plusieurs reprises pour l'irriter. Reginald a serré fermement mon poignet mais j'ai gardé ma façade froide et n'ai montré aucune douleur infligée par sa prise.
J'ai retenu mon souffle lorsque j'ai entendu un grondement bas derriĂšre moi. J'ai levĂ© la main pour arrĂȘter Frederick.
"Ne bouge pas," ai-je commandé en plissant les yeux vers Frederick qui avait une expression agacée sur le visage.
"Huh. Quel esclave soumis, protégeant son maßtre..." a commenté Reginald avec sarcasme. "Laisse-moi deviner. Tu as utilisé ma fortune pour l'acheter. Pour combien encore ?" Il a grogné dangereusement et a resserré sa prise sur mon poignet.
J'ai sorti le poignard que je gardais dans mon étui à la cuisse et ai tranché son avant-bras, le faisant reculer.
"EspĂšce de garce..."
Souriant, je regardai la dague enduite d'aconit. "Tu n'as jamais appris, cher mari." Je riais moqueusement en reculant d'un pas. "J'ai la fortune de la Maison Argerich et mon propre cabinet de conseil pour m'offrir les luxes que je dĂ©sire." Je m'approchai de FrĂ©dĂ©ric et pris la chaĂźne avant de poser ma main sur sa tĂȘte pour la caresser. "Pour ton information, comme je l'ai toujours dit, je n'utiliserai jamais la fortune provenant de la Maison Westervelt. Rien que l'idĂ©e de l'utiliser me dĂ©goĂ»te." Je fis semblant de vomir mais je ris avant de tirer la tĂȘte de FrĂ©dĂ©ric vers mon cou, le faisant se raidir. J'en profitai pour humer son odeur musquĂ©e. Je la reniflai discrĂštement.
C'était tellement envoûtant. Je voulais le sentir encore plus.
"Oh, au fait, j'ai acheté cet homme pour cent millions de piÚces," dis-je avec un sourire ridicule.
Je jetai un coup d'Ćil Ă RĂ©ginald qui n'avait rien Ă dire, mais ses yeux s'Ă©largirent en apprenant le prix de cet esclave que j'avais achetĂ©. Normalement, je dĂ©pensais moins de cent mille, mais pas ce soir. Comme toujours, il restait sans voix face Ă mes paroles sardoniques. Il devrait ĂȘtre reconnaissant que je n'aie pas utilisĂ© des mots plus insultants qui auraient certainement provoquĂ© plus de disputes entre nous.
"Si tu n'as rien Ă dire, je souhaite ĂȘtre seule avec mon nouvel esclave sĂ©duisant." Je caressai le visage de FrĂ©dĂ©ric, le faisant frĂ©mir de mon toucher. "Je parie qu'il est meilleur au lit que quelqu'un lĂ -bas." Je faisais allusion Ă RĂ©ginald. RĂ©ginald secoua simplement la tĂȘte et ignora ce que je disais. "Bonne nuit, Regy. Va trouver ta compagne et divorce de notre mariage dĂ©sastreux." Je fis un geste de la main avant de tourner la poignĂ©e et d'ouvrir la porte.
Je poussai Frédéric à l'intérieur, sans me soucier qu'il trébuche dans ma chambre. Je soupirai en le voyant si maladroit. Je lui envoyai un baiser volant agaçant à Réginald qui n'avait d'autre choix que de me laisser faire.
Encore une fois.
J'allumai la lampe murale en tournant son interrupteur Ă proximitĂ©. Ma chambre Ă©tait illuminĂ©e par les lampes murales criant combien elle Ă©tait envoĂ»tante et sĂ©duisante. Les draps Ă©taient blancs et mon lit avait un baldaquin rouge suspendu du plafond jusqu'aux pieds du lit. De chaque cĂŽtĂ© de mon lit, prĂšs de la tĂȘte de lit, il y avait une table de chevet avec des lampes. Il y avait aussi des peintures Ă©rotiques accrochĂ©es au mur que j'avais peintes moi-mĂȘme.
"Permets-moi de te parler des rÚgles ici dans ma chambre," dis-je en me retournant en voyant les yeux de Frédéric errer dans ma chambre. Je plissai les yeux, n'aimant pas que cet esclave n'écoute pas son maßtre. "Dois-je me répéter sans cesse?" demandai-je d'un ton bas et menaçant en m'approchant de lui et en tirant la chaßne à hauteur de mon visage.
Il y avait de l'hĂ©sitation et de l'excitation dans ses yeux. On aurait dit qu'il aimait ĂȘtre tĂȘtu sous mes ordres.
"Agenouille-toi," commandai-je d'un ton autoritaire.
"Oui, ma déesse." Sa voix grave me fit frémir. Ma louve gémit en sentant sa voix rauque nous caresser.
Avec cela, je le giflai violemment sur la joue. Sa tĂȘte tourna sur le cĂŽtĂ© alors qu'il me regardait, les yeux Ă©carquillĂ©s. Avant qu'il ne puisse prononcer un mot, je saisis son menton, lui serrant les lĂšvres comme un poisson-globe.
"Ăcoute bien, novice. Je ne vais pas me rĂ©pĂ©ter. Alors, Ă©coute attentivement. Compris ?" Il hocha la tĂȘte. Cet homme... Il Ă©tait obĂ©issant sous mes ordres mais me dĂ©sobĂ©issait quand il le voulait. Il devait apprendre qu'en tant qu'esclave, il devait toujours obĂ©ir Ă son maĂźtre.
Je serrai sa bouche davantage, enfonçant mes ongles dans ses joues. "La chose la plus cruciale quand un esclave mùle vient ici dans ma chambre est... il doit rester nu jusqu'à ce que je dise le contraire." Les yeux de Frédéric s'écarquillÚrent. "Si tu as compris cela, alors déshabille-toi." Je retirai la chaßne de son collier aprÚs cela.
"D-DĂ©shabille-toi ? Tu es folle ?" demanda-t-il, choquĂ© lorsque je relĂąchai sa bouche. Il se leva mĂȘme en un rien de temps mais tomba en arriĂšre.
Je souris doucement. Cet homme... Ma patience est mince...
Je marchai droit vers le tiroir sous le lit et pris le fouet en cuir baigné d'aconit. En un rien de temps, je le frappai. Il siffla de douleur et me lança un regard noir. Cela me serra l'intérieur de voir à quel point il était sexy lorsqu'il était fouetté.
"Je n'épargne pas la vie d'un esclave, mon cher Frédéric. Si j'étais toi, je suivrais les ordres de ton maßtre," suggérai-je d'un ton dangereux.
"Toi..." Il grognait impeccablement, ce qui retournait mon estomac.
"DĂ©fie-moi et tu rencontreras la mort. Et je jure que je peux tuer quelqu'un." Je fis un pas en avant et m'arrĂȘtai devant lui. "Fais ce que je dis et tout ira bien."
Il serra les dents avant de se lever et Ă©tait sur le point de se dĂ©shabiller quand je l'arrĂȘtai.
"Fais-le lentement," dis-je en m'asseyant au bord de mon lit, mordant ma lÚvre inférieure alors que Frédéric touchait l'ourlet de sa tunique.
Je voulais voir à quel point il était un spécimen parfait.
Mon loup et moi Ă©tions excitĂ©s pour un bon spectacle venant de cet homme. Nous n'avions jamais ressenti ce genre d'excitation auparavant. Cela nous faisait mouiller en bas. MĂȘme mes tĂ©tons durcissaient au moment oĂč il me montrait sa belle carrure. L'enchĂ©risseur avait fait de grands Ă©loges sur son corps, et elle avait raison.
Ma poitrine devint plus lourde lorsqu'il atteignit son pantalon.
"Regarde-moi," exigeai-je en croisant les jambes pour me frotter ensemble à la vue qui s'offrait à moi. Je voulais voir à quel point il était grand.
Frédéric croisa mon regard avant de baisser son pantalon. Ma mùchoire se décrocha en voyant à quel point il était grand et long. Je savais que j'avais déjà vu d'autres hommes vivants et palpitants dans le passé. Avoir de nombreux esclaves mùles sous ma main était déjà suffisant. J'avais vu différentes tailles et épaisseurs.
Mais en ce moment, son sexe me faisait frĂ©mir Ă l'intĂ©rieur. Je ne pouvais pas m'empĂȘcher de mordre ma lĂšvre infĂ©rieure et de serrer mes jambes ensemble pour me faire plaisir de cette vue que je tenais.
"Que dois-je faire ensuite, ma déesse ?"
Ah, je veux gémir. Pourquoi sa voix me fait-elle sentir qu'il caresse mon corps et me fait ronronner comme un chaton ? Regarder ses yeux ébahis tout en ignorant à quel point il était dur en ce moment était suffisant pour savoir que cet homme pouvait satisfaire sa déesse énormément.
Je ne pouvais plus me retenir et m'approchai de lui. Il retint son souffle lorsque ma main atteignit son sexe dur qui semblait si en colĂšre sous mon toucher.
Il gémit alors que sa poitrine montait et descendait quand je le caressai. Son gémissement, les yeux fermés, était comme de la musique à mes oreilles. Mon loup et moi étions de plus en plus excités à chaque seconde qu'il restait ici dans ma chambre.
Je veux qu'il me baise ici et maintenant... comme s'il n'y avait pas de lendemain.