




Chapitre 06
KATE
Impatient, il me souleva, plaçant mes jambes autour de ses hanches sans effort. Je plongeai mon regard dans ses grands yeux bleus, agrippant son cou alors qu'il me portait jusqu'au lit. Me dÊposant sur le lit, il grimpa sur moi, se soutenant avec ses bras pour Êviter de m'Êcraser sous son poids.
"Ăa va ?"
Je ne pouvais pas prononcer un mot. J'essayais de me dĂŠtendre. Je me demandais si je devais lui dire ou juste laisser faire. Bon sang.
"Quelque chose ne va pas ?"
Mon expression devait sĂťrement me trahir.
"Je... " Est-ce qu'il trouverait ça bizarre ? Bien sÝr que oui. Je pourrais simplement le laisser continuer sans rien dire. Mais je devais le dire.
"Tu ne veux pas ?"
"Je... Je suis... C'est ma... Je n'ai jamais..." Dire ça me semblait si pathÊtique, peu importe comment je m'y prenais.
"Jamais ?" Il fronça les sourcils. Je fermai les yeux, les serrant fort, souhaitant disparaÎtre.
Dix sur dix pour t'ĂŞtre embarrassĂŠe, Katherine. Mon visage devait ĂŞtre plus rouge qu'une tomate. J'essayais de respirer. Quand j'ouvris les yeux, il me regardait avec des yeux ĂŠcarquillĂŠs.
"Merde. Non ?" Il secoua la tĂŞte, fermant les yeux. "Tu dois plaisanter..."
Je remerciai mentalement, car il comprenait et m'ĂŠvitait de dire la phrase embarrassante.
"Es-tu...?"
J'avais parlĂŠ trop vite.
"Vierge." C'Êtait Êtrange et ridicule la façon dont le mot sonnait. Mais d'une certaine manière, le dire m'aidait à me dÊtendre. Et la nervositÊ disparaissait presque.
Il se leva, passant ses mains sur son visage et dans ses cheveux. Je m'assis sur le lit. Il souriait, nerveusement ou incrĂŠdule.
"C'est une blague ?"
"Non."
"Je ne peux pas y croire. Bon sang. Tu aurais dÝ me le dire !" Son expression passa de l'incrÊdulitÊ à la colère et à la rÊflexion.
"DĂŠsolĂŠe. Ăa ne semblait pas si important." J'essayais de minimiser.
"Pas important ? Bon sang, ça... Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?"
"Je..."
"Tu m'as laissĂŠ t'emmener ici ?" Il exagĂŠrait. "Tu es vierge," dit-il, essayant de se convaincre du fait. Je me levai.
"Tu ne crois pas que tu rÊagis de manière excessive ?"
"Tu aurais dĂť me le dire... bon sang."
"Suis-je trop inexpĂŠrimentĂŠe pour toi ?"
J'avais peur de sa rĂŠponse. C'ĂŠtait ĂŠvident.
"Je ne peux pas faire ça."
Me rejetait-il ? Bon sang.
"Pourquoi pas ?"
"Je ne suis pas le genre de gars pour toi. Pas pour ça."
"D'accord. Je ne savais pas qu'il y avait un type idĂŠal de gars pour les vierges." Je croisai les bras, levant les yeux au ciel.
"Bon sang. Je veux dire..." Il fixa mes seins et dÊtourna le regard avant de continuer comme si la vue lui causait de la douleur. Il gÊmit. "Tu devrais faire ça avec un petit ami ou quelque chose... Ce que je veux dire, c'est que je ne peux pas t'offrir plus... plus que ce soir."
"Je sais ce que tu veux, et je suis ici parce que je le veux aussi."
"Je ne peux pas. Dis-moi de te ramener chez toi."
"Tu me rejettes ?"
"S'il te plaĂŽt... Je peux Ă peine me retenir maintenant."
"Tu n'as pas à le faire." Je plaçai mes mains sur ses larges Êpaules et le poussai sur le lit, le faisant s'asseoir au bord, et je l'enjambai.
"Ne fais pas ça."
"Chut. Je sais que tu le veux. Je le vois." J'appuyai mes lèvres contre les siennes, si douces et dÊlicieuses. "Je veux juste te sentir, c'est tout," murmurai-je à son oreille. Mes mains atteignirent son pantalon, et je libÊrai son Êrection.
"C'est une terrible idĂŠe."
Je l'ignorai et retirai lentement sa chemise, par-dessus sa tête. Il Êtait grand, avec des muscles bien dÊfinis et fermes ; il devait passer beaucoup de temps à s'entraÎner. J'embrassai ses lèvres, descendant jusqu'à son menton et son cou. Sa peau Êtait chaude.
Il tourna nos corps sur le lit, se couchant sur moi. Je le regardai, fascinÊe, alors qu'il retirait le reste de ses vêtements. Je vis son Êrection pour la première fois. Mieux que toutes celles que j'avais vues, serait une bonne dÊfinition.
J'ĂŠtais fascinĂŠe et un peu effrayĂŠe par sa taille. Je me suis glissĂŠe jusqu'Ă la tĂŞte de lit, me soutenant sur mes coudes, observant chacun de ses mouvements. Je ne pouvais presque pas dĂŠtacher mes yeux de son sexe. Je voulais toucher chaque partie de son corps, le sucer et le lĂŠcher, peut-ĂŞtre une plus que les autres.
Il est remontĂŠ sur le lit jusqu'Ă ĂŞtre au-dessus de moi.
"Tu es sĂťre ?"
J'ai hochĂŠ la tĂŞte. C'ĂŠtait tout ce que je voulais Ă ce moment-lĂ .
"J'espère que ça ne fera pas trop mal."
Cela n'aurait vraiment pas dĂť sortir de ma bouche. Merde. J'avais dĂŠjĂ perdu le contrĂ´le de la connexion entre mon cerveau et ma bouche. Mais je l'avoue, j'avais un peu peur. Il ĂŠtait... du genre Ă sembler ne jamais pouvoir entrer en moi, mais le dĂŠsir l'emportait sur la peur.
"Je vais essayer d'y aller doucement."
J'ai hochĂŠ la tĂŞte, essayant d'ignorer le presque sourire sur son visage.
"Crois-moi, ça me fera plus mal qu'à toi."
"Ne ris pas."
"Je pensais... que c'est aussi ma première fois avec une vierge."
"Peut-on arrĂŞter de dire ce mot ?"
Il a souri. S'il essayait de me dÊtendre, ça ne marchait pas.
"Tu es une grande surprise. Je n'aurais jamais imaginÊ..." J'ai mis mes doigts sur sa bouche pour l'empêcher de continuer ; il a souri avant de sucer ma lèvre et de gratter mon menton avec ses dents.
Sa main a glissĂŠ sur mes seins et le long de mon ventre jusqu'Ă effleurer mon clitoris. Oui. Juste lĂ ... Merde. Juste l'effleurement m'a presque fait perdre la tĂŞte. Ses yeux ĂŠtaient fixĂŠs sur mon visage. Mais sa main a disparu.
J'ai fermĂŠ les yeux, voulant immĂŠdiatement le sentir s'enfoncer en moi, mes muscles le suppliant intĂŠrieurement. J'ai senti sa langue humide et chaude sur l'un de mes tĂŠtons, glissant doucement, puis ses doigts dans une caresse lente et torturante autour.
J'ai arquĂŠ mon corps sur le lit, gĂŠmissant. J'ai senti ses doigts s'enfoncer dans mes cuisses. Je l'ai entendu grogner, satisfait, avec sa bouche toujours sur un sein. Ses doigts ont effleurĂŠ mes cuisses, me taquinant, remontant lentement jusqu'Ă mon aine. Je voulais crier et supplier, mais j'ai senti mon souffle s'ĂŠchapper alors que ses doigts glissaient sur le faisceau de nerfs. Il me rendait folle avec cette taquinerie.
"Merde. Tu es tellement mouillĂŠe..." Il a chuchotĂŠ, ĂŠtudiant mon visage.
J'ai senti sa bouche sur mon cou à nouveau, donnant de doux baisers, glissant ses lèvres, et mordillant doucement mon oreille. "Dis-moi..." Sa voix Êtait rauque, presque inaudible. J'ai ouvert les yeux pour le regarder. "Quelqu'un t'a-t-il dÊjà fait un cunnilingus ?"
Merde ! Il va... Je me suis tortillĂŠe sur le lit, rien qu'en l'imaginant. J'ai secouĂŠ la tĂŞte en signe de dĂŠnĂŠgation, et j'ai vu un sourire satisfait sur son visage. Il a grognĂŠ doucement. "Je serai le premier Ă te goĂťter." Ses doigts ont encerclĂŠ mon entrĂŠe.
"Je t'en prie..."
Il a humidifiĂŠ ses doigts, glissant sur mon clitoris. J'ai rejetĂŠ ma tĂŞte en arrière ; rien ne pouvait ĂŞtre aussi incroyable. Ăa faisait tellement de bien que ça faisait mal.
Ses doigts ont de nouveau disparu. S'il te plaĂŽt, arrĂŞte de me torturer. J'ai levĂŠ la tĂŞte pour le voir. Son poids avait disparu du matelas. Je l'ai vu se pencher et ramasser quelque chose dans son pantalon sur le sol. Il a dĂŠchirĂŠ le petit paquet avec ses dents et a tenu la base de son sexe pour le rouler avec habiletĂŠ.
Il est revenu vers moi, m'embrassant tout en ĂŠcartant mes jambes. Sa bouche me rendait folle.
"Tu veux jouir d'abord ?"
"Je t'en prie." Je pouvais Ă peine imaginer ce que ce serait, mais c'ĂŠtait tout ce que je voulais.
"As-tu dĂŠjĂ eu un orgasme dans ta vie ? Seule ?"
J'ai secouĂŠ la tĂŞte. Je ne savais pas ce qu'il pensait. Il a juste souri avant de m'embrasser Ă nouveau. Me laissant en attente, il a remontĂŠ le lit, attrapant mes seins et lĂŠchant mon ventre jusqu'Ă ce qu'il ait sa tĂŞte entre mes jambes.